Édition du mercredi 14 mars 2018
Les créations d'emplois repartent, mais les disparités territoriales persistent
Sur un an, 268 800 créations nettes d’emplois ont été recensées en France. C’est ce que révèlent les chiffres publiés par l’Insee, ce matin, qui indique que l’emploi salarié a augmenté de 0,3 % au dernier trimestre 2017, soit 72 700 postes supplémentaires.
Mais si l’emploi salarié a augmenté de 82 300 postes dans le privé sur cette période, il diminue de 9 600 dans la fonction publique, du fait notamment de « la baisse des contrats aidés ». Durant l’année 2017, le nombre d’emplois créés s’élève à 277 700 tandis qu’il a reculé de 8 900 dans la fonction publique.
Même l’industrie a vu ses effectifs progresser de 6 400 postes au dernier trimestre, ce qui constitue « une première hausse depuis 2001 », rappelle l’Insee. Alors que le bâtiment a gagné 30 100 postes et que les services marchands ont enregistré 225 700 créations nettes de postes sur l’année.
« C'est la plus forte hausse depuis 10 ans », a commenté la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, à l'occasion du point trimestriel sur le marché du travail. « On peut considérer que c'est une dynamique forte, extrêmement encourageante », a-t-elle souligné, relevant le dynamisme du secteur de la construction mais aussi celui de l'emploi industriel.
« La France a amorcé la décrue du chômage de masse », a dit la ministre, estimant que « nul n'est inemployable ». « Je ne sais pas où est le niveau du chômage structurel mais je suis sûre qu'il n'est pas au niveau » du taux de chômage actuel, a-t-elle ajouté en reconnaissant toutefois « une sorte de polarisation » entre les CDI et l'emploi plus précaire comme l'intérim.
Mais la santé économique de la France a beau s’améliorer, elle n’est pas partagée par tous et la fracture territoriale peine à se réduire. La ministre s’est inquiétée de cette situation et s'est dite « frappée » par « l'ampleur et la durée » des disparités territoriales, avec des écarts de taux de chômage allant du « simple au triple » en France. Le Nord, le pourtour méditerranéen et la Seine-Saint-Denis connaissent les taux de chômage les plus élevés, « une résistance structurelle sur laquelle il va falloir travailler en profondeur », a-t-elle précisé.
La ministre a également fait état des « difficultés de recrutement » rencontrées par des entreprises.
Consulter les chiffres de l’Insee.
Mais si l’emploi salarié a augmenté de 82 300 postes dans le privé sur cette période, il diminue de 9 600 dans la fonction publique, du fait notamment de « la baisse des contrats aidés ». Durant l’année 2017, le nombre d’emplois créés s’élève à 277 700 tandis qu’il a reculé de 8 900 dans la fonction publique.
Même l’industrie a vu ses effectifs progresser de 6 400 postes au dernier trimestre, ce qui constitue « une première hausse depuis 2001 », rappelle l’Insee. Alors que le bâtiment a gagné 30 100 postes et que les services marchands ont enregistré 225 700 créations nettes de postes sur l’année.
« C'est la plus forte hausse depuis 10 ans », a commenté la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, à l'occasion du point trimestriel sur le marché du travail. « On peut considérer que c'est une dynamique forte, extrêmement encourageante », a-t-elle souligné, relevant le dynamisme du secteur de la construction mais aussi celui de l'emploi industriel.
« La France a amorcé la décrue du chômage de masse », a dit la ministre, estimant que « nul n'est inemployable ». « Je ne sais pas où est le niveau du chômage structurel mais je suis sûre qu'il n'est pas au niveau » du taux de chômage actuel, a-t-elle ajouté en reconnaissant toutefois « une sorte de polarisation » entre les CDI et l'emploi plus précaire comme l'intérim.
Mais la santé économique de la France a beau s’améliorer, elle n’est pas partagée par tous et la fracture territoriale peine à se réduire. La ministre s’est inquiétée de cette situation et s'est dite « frappée » par « l'ampleur et la durée » des disparités territoriales, avec des écarts de taux de chômage allant du « simple au triple » en France. Le Nord, le pourtour méditerranéen et la Seine-Saint-Denis connaissent les taux de chômage les plus élevés, « une résistance structurelle sur laquelle il va falloir travailler en profondeur », a-t-elle précisé.
La ministre a également fait état des « difficultés de recrutement » rencontrées par des entreprises.
A.W. (avec AFP)
Consulter les chiffres de l’Insee.
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